On a l’impression que ça ne s’ arrêtera jamais.
Peut-être que ça ne s’arrêtera jamais.
Si, ça s’arrêtera.
Plus qu’un mois, deux mois, on nous a dit.
Et après la terre se réchauffera, et on pourra passer sur la piste.
Et passer du temps dans notre maison.
Pour l’instant, on se contente d’être patient. On essaie de ne pas trop s’inquiéter.
Deux maisons se sont déjà effondrées, plus haut sur la colline.
On fait le nécessaire, par Bachir et Fouad interposés : une simple bâche de plastique posée sur la maison. On ne peut pas faire plus tant qu’il pleut comme ça – c'est-à-dire toutes les semaines, presque toute la semaine.
On essaie de penser à autre chose, d’oublier les murs mouillés, le toit qui fuit, les maisons effondrées.
Allez. Un mois.
Peut-être deux.
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